lundi 18 avril 2011

Première séance

Jeudi, 7 avril 2011
Première séance de BAT avec Tammy (Yorkshire) et Kathleen au Parc Maisonneuve.

Après quelques discussions avec Kathleen, je l'invite à se positionner dans le parc. Puis, je vais chercher Bianca, restée dans la voiture.

On a testé la distance de confort de Bianca. Malgré de nombreuses distractions, Bianca a finalement pris connaissance de la présence de Tammy. La distance de confort 50 pieds (environ).

A cette distance, Bianca a vu Tammy et a jappé, assez fortement. (mais elle jappe toujours fort....)

Après quelques minutes, de pratique de BAT, on arrive à s'aprocher de Tammy en moins de 15 minutes. A moins de 4 pieds, Bianca ne réagit plus du tout à la présence de Tammy. Il faut dire qu'il y a eu de nombreuses distractions qui ont interrompus les séances. Des humains qui passent, des vélos, et des chiens.

L'exercice  de BAT consistait à laisser Bianca à bonne distance de Tammy, puis après quelques secondes de non-réaction de sa part, on se retournait et je la félicitait en lui donnant une récompense. Puis on s'approchait davantage de Tammy (quelques pas seulement), et on recommence le même manège.

Après quelques minutes sans réactions de la part de Bianca, on a décidé d'aller marcher un peu.
Kathleen et moi avons marché avec les chiens, côte à côte pendant une bonne demi-heure. Toujours pas de réaction de la part de Bianca. Ce n'est que lorsque Kathleen a pris Tammy dans ses bras pour éviter un trou d'eau que Bianca a réagi (toujours en jappant fort). Puis, une fois Tammy au sol, plus de réaction.

Finalement, j'ai bien aimé ma première séance de BAT avec Kathlenne et Tammy.

Pour la prochaine, j'essaierai d'aller dans un coin du parc plus paisible avec moins de distraction pour Bianca.

A suivre.

jeudi 3 février 2011

Projet Bianca - Contexte

Projet Bianca - Contexte

J'ai appelé ce projet «Projet Bianca» parce que j'ai l'intention de commencer une démarche de désensibilisation avec une méthode de thérapie comportementale appelée BAT (Behavior Adjustment Training) visant à modifier des comportements canins.

Le BAT sert essentiellement à désensibiliser les chiens qui sont trop réactifs à certains stimulus (autres chiens, enfants, adultes, voitures, etc) suite à des traumas ou conditions médicales, et le fait d'être attaquée par des chiens. C'est ce qui s'est passé pour pour Bianca. Elle a développé une peur bleue des chiens.

Bref, vous avez deviné, j'ai une chienne réactive. Bianca, une Airedale-terrier, de 4 ans, est devenue très réactive face aux chiens, suite à des agressions. Il y a deux ans, lors de simples promenades dans mon quartier, des chiens se sont échappés de leur gardien pour venir l'agresser. Cette mauvaise expérience s'est produite une autre fois, et cette fois-là, il s'agissait de 4 chiens. Malgré le fait qu'elle n'ait pas été blessée gravement, il n'en demeure pas moins qu'elle éprouve depuis ce temps une peur incontrôlable des chiens.

Me voilà avec une chienne qui, dès la vue d'un autre chien (petit, gros, chiot, gentil),veut tout simplement le manger....

Suite à plusieurs rencontres avec des spécialistes en comportement canin, on me suggère de procéder à une désensibilisation. Après plus de 2 ans à appliquer cette technique, bien que l'état de Bianca s'est quelque peu amélioré, je considère qu'elle demeure encore trop réactive.

En surfant sur Internet, voilà que je découvre une spécialiste en comportement canin (une autre) qui, par sa technique appelée BAT, démontre ces bienfaits sur les chiens réactifs. BAT veut dire : Behavior Adjustment Treatment.

J'ai donc acheté les vidéos (en vente chez Dogwise), de cette spécialiste, Mme Grisha Stewart.

Cette méthode consiste à faire plusieurs séances de désensibilisation avec un chien réactif (Bianca) et un chien déclencheur (chien et maître volontaire). La clef de la réussite : la répétition et distance.

Le BAT permet au chien réactif à rester calme et en confiance en présence d'objet, de personnes ou d'autres chiens (élément déclencheur) . La technique consiste alors à présenter l'élément déclencheur à une distance à laquelle le chien réactif ne réagit pas. On reste ainsi quelques secondes, puis on se retire. L'effet de la répétition est important. De même que l'obligation de ne jamais franchir la distance de confort du chien réactif. A force de répétition, comme le chien est sans réaction, on peut s'approcher ainsi de l'élément déclencheur de quelques pouces à chaque séance.

Le fait de rester toujours dans la zone de confort de notre chien fait en sorte de lui apporter une sécurité. Ainsi, plus sûr de lui, le chien devient alors moins réactif. La peur, l'anxiété peuvent diminuer aussi. On dit que les résultats sont très concluants.

Je suis actuellement en recrutement de cobayes. J'ai besoin de chien déclencheur accompagné de leur maître pour procéder aux séances de traitement. J'ai fait des demandes en ce sens via des forums de discussion et j'attends les résultats.

Dès que j'aurais suffisamment de volontaires canins et humains, je prévois débuter les séances au printemps 2011.

Vous serez donc témoin de la progression de l'état de Bianca.

Mon blog servira à publier les comptes rendus de chacune des séances de traitement de Bianca. Je tenterai d'y inclure des vidéos et des photos.

Surveillez mon blog régulièrement pour connaître le début de cette démarche en comportement canin en temps réel!

Si vous avez des commentaires ou des questions sur la technique BAT, n'hésitez pas à m'écrire.

lundi 8 décembre 2008

Commentaires sur l'émission de Radio-Canada des usines à chiots

Sur un billet précédent, je me demandais s'il y avait eu des commentaires suite à la diffusion de l'émission Enquête de Radio-Canada au sujet des usines à chiots. Et bien, oui, il y en a. Voici le lien si cela vous intéresse: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2008/11/20/109052.shtml


On est donc à même de constater que les gens ont bien apprécié ce reportage et qu'ils dénoncent haut et fort ces usines à chiots. Bravo à toute l'équipe d'Enquête.


Bonne fin de journée!

dimanche 7 décembre 2008

Rencontre avec Mme Bouchard

J'ai rencontré Mme Jacinthe Bouchard à son école de formation samedi le 6 décembre dernier. Celle-ci m'a invité afin de procéder à une évaluation de l'agressivité de Bianca envers ses congénères. Quelques élèves de son groupe assistaient d'ailleurs à cette rencontre afin de compléter cette évaluation.

On m'a posé plusieurs questions sur le comportement de Bianca. Puis, on testé son agressivité. On a donc fait pénétrer dans le local un chiot pour étudier le comportement de Bianca. Il y avait une clôture entre Bianca et le chiot afin d'éviter toute confrontation. Bianca a alors réagit en grognant et en jappant avec force. Si ce n'était pas de la clôture, elle aurait sûrement agressé le chiot.

Puis, Mme Bouchard m'a demandé de quitter la pièce. Et on a refait le même scénario. On a fait pénétrer le chiot de l'autre côté de la clôture. Voilà que Bianca ne jappe plus, ne grogne plus, en fait elle ignore totalement la présence du chiot. Elle me cherche tout simplement.

On a fait cet exercice à deux reprises.
Conclusion de l'équipe de Mme Bouchard: Ma seule présence peut provoquer une attaque de la part de Bianca. En fait, Mme Bouchard croit que Bianca a fait un lien avec "attaquer un chien = attention de Maman (moi)".

Autres constats: Mme Bouchard croit que Bianca souffre de débalancement hormonal, ce qui crée son agressivité. Il faut donc que je consulte une clinique vét. pour faire analyser son taux d'hormones. Elle aurait probablement trop de testostérones (hormone mâle) et pas assez d'oestrogène (hormone femelle) . Cela est dû au fait que Bianca a été stérilisée et n'a donc plus d'ovaires pour produire des hormones femelles. Elle se retrouve donc comme un mâle avec trop de testostérones... Et ca on n'en veut pas chez le chien.

Bon, la bonne nouvelle dans tout ca, c'est que c'a m'a apporté des solutions très intéressantes pour régler le cas d'agressivité chez Bianca.

Dès cette semaine, je prends les infos pour faire faire une analyse sanguine pour Bianca. J'en aurai donc le coeur net.

Mme Bouchard m'a aussi conseillé quelques exercices à faire avec Bianca afin de la rendre moins agressive au Parc.

J'ai donc des devoirs à faire. Mais j'ai au moins quelques pistes de solutions.

J'ai bien aimé ma rencontre avec Mme Bouchard. Elle a été très généreuse et a m'a prescrit de précieux conseils.

Reste à voir les résultats. Dans un prochain message.

jeudi 4 décembre 2008

Rencontre ce samedi à l'école de formation Jacinthe Bouchard

Samedi dernier, j'étais au SNAC au Stade olympique. Malgré la foire commerciale que j'y ai constatée, j'ai tout de même rencontré Jacinthe Bouchard. Elle est une sommité dans le monde animalier. Elle dresse, avec du renforcement positif, des dauphins, des lions, des chiens, des chats, etc. J'étais donc bien impressionnée lorsque j'ai pu lui adresser quelques questions.

Bianca, ma petite peste d'Airedale, est devenue agressive envers les petits chiens et les nouveaux chiens qu'elle rencontre au parc à chien. Je lui explique alors la problématique. Elle me dit que cela semble un cas intéressant. Elle me dit alors de prendre rendez-vous avec son assistant pour faire évaluer Bianca. Et bien, j'ai obtenu mon rendez-vous ce samedi, le 6 décembre en matinée. Je suis bien excitée. Et j'ai bien hâte d'en savoir davantage.

Je vous tiens au courant de ce rendez-vous. Et tout ca gratuitement. C'est vraiment généreux de sa part.

A suivre.

vendredi 28 novembre 2008

Voic la question que j'ai posée au bureau du Premier ministre Charest concernant les usines à chiots

Pourquoi n'y a-t-il pas de réglementation sévère sur les usines à chiots
au Québec. Je vous demande de bien vouloir adopter des lois interdisant les
usines à chiots au Québec.
>>
Je vous recommande d'ailleurs de
visionner l'émission Enquête diffusée sur Radio-Canada et disponible
à l'adresse internet suivante :
http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2008-2009/Reportage.asp?idDoc=68514
>>
Le
Québec est le fournisseur officiel de chiots provenant des usines à chiots dans
l'Amérique du Nord. Même l'Ontario a des lois protégeant les animaux maltraités.
Société distincte oui, société acceptant la maltraitance des animaux, non. SVP.
Adoptons des lois les protégeant.
>>
Merci.

Réponse du premier ministre Jean Charest

Voici la réponse du bureau du Premier ministre Jean Charest au sujet des usines à chiots. Vous pouvez lui écrire à l'adresse courriel suivante:
site_premier_ministre@mce.gouv.qc.ca


Madame,

Au nom du premier ministre, monsieur Jean Charest, nous accusons
réception du message que vous lui faisiez parvenir par courrier électronique le 24
novembre 2008 concernant la cruauté à l’égard des animaux au Québec.
>
Soyez assurée que le bien-être des animaux de compagnie est au cœur de
nos préoccupations. Nous croyons que la cruauté animale et les élevages non
éthiques ne doivent pas être tolérés.
>
C’est dans une volonté de garantir et d’améliorer le bien-être de ces
animaux que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
(MAPAQ) a mandaté ANIMA-Québec, en janvier 2005, pour appliquer le volet
sécurité et bien-être animal de la Loi sur la protection sanitaire des
animaux (P-42). Cet organisme a vu le jour à la suite d’un consensus de
tous les organismes concernés, incluant la Société pour la prévention de
la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal qui en était à l’époque
membre du conseil d’administration. Présentement, trois Sociétés
protectrices des animaux (SPA) siègent au conseil d’administration d’ANIMA-Québec.
>
En décembre 2005, ANIMA-Québec adressait à la SPCA de Montréal une invitation de partenariat pour l’inspection et/ou pour l’hébergement des
animaux saisis. Cette offre a été refusée par la SPCA de Montréal.
Pourtant, de telles ententes existent avec d’autres organismes de
protection des animaux, dont la SPA de l’Estrie qui peut, en vertu d’une
entente avec ANIMA-Québec, procéder à l’inspection selon la Loi sur la
protection sanitaire des animaux. La saisie de 48 chiens, effectuée en
septembre 2008, à laquelle ont participé six SPA/SPCA démontre bien que la
collaboration des SPA/SPCA facilite le travail d’ANIMA-Québec.
>
Le MAPAQ a rencontré récemment la SPCA de Montréal afin de définir les
modalités entourant sa participation à l’application de la Loi sur la
protection sanitaire des animaux. D’autres rencontres sont également
> prévues à ce sujet.
>
Notre gouvernement souhaite que la SPCA de Montréal se joigne aux
nombreux organismes qui collaborent de manière efficace avec ANIMA-Québec, et ce,
afin de mettre en commun des expertises diverses vouées à l’amélioration
des conditions de garde des chiens et des chats, et pour que chacun de ces
organismes puisse jouer pleinement son rôle et contribuer aux discussions
sur les enjeux relatifs au bien-être des animaux de compagnie au Québec.

Notre gouvernement a aussi l’intention d’examiner, à court terme, la
proposition de certains organismes de lutte contre la cruauté animale qui
soutiennent qu’un recours à l’enregistrement obligatoire des commerçants
et des éleveurs de chiens et chats devrait être un des premiers gestes à
poser pour l’amélioration du bien-être des chiens et des chats au Québec.

Par ailleurs, nous tenons à vous rappeler que grâce à ANIMA-Québec, de
nombreuses interventions ont été mises en oeuvre. Entre janvier 2005 et
septembre 2008, 1 270 visites d’inspection ont été effectuées dans des
lieux de vente et d’hébergement d’animaux, et à la suite de ces visites,
48 rapports d’infraction ont été soumis au ministère de la Justice; 502
avis de non-conformité ont été donnés; 9 saisies d’animaux ont été
réalisées, impliquant 438 chiens et chats, et 20 jugements de culpabilité
ont été rendus.

Il faut savoir aussi qu’ANIMA-Québec ne peut publiciser ses actions,
puisque l’organisme doit respecter la Loi sur l’accès aux documents des
organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. Par
contre, lorsque le jugement est prononcé par la Cour du Québec, certains
renseignements relatifs aux enquêtes deviennent publics. Une liste des
condamnations publiée dans le site internet d’ANIMA-Québec
(http://www.blogger.com/www.animaquebec.com) vous permettra de constater que l’organisme agit
activement en fonction de son mandat.

Les citoyens concernés par le bien-être animal ne doivent pas hésiter
à signaler les cas de mauvais traitements auprès d’ANIMA-Québec (1 866
321-1771). Certains actes de cruauté animale, comme ceux mentionnés dans
la Loi modifiant le Code criminel en matière de cruauté envers les
animaux, relèvent du Code criminel, lequel est de compétence fédérale.
Dans de telles situations, les policiers ainsi que les sociétés de
protection des animaux (SPA) ou de prévention contre la cruauté envers les
animaux (SPCA), s’ils sont avisés, vont acheminer la plainte au
gouvernement provincial ou au gouvernement fédéral, selon le cas.

Nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble et en étant plus
vigilants, nous réussirons à mieux protéger les animaux de compagnie et à
accélérer les interventions visant à améliorer le sort de ces animaux. Il
ne faut pas perdre de vue que chaque changement de société qui s’impose
demande la participation active de tous les citoyens. Les petits gestes
posés par un individu conscientisé sont aussi essentiels qu’une action
gouvernementale déterminée. Les plans d’action et mesures instaurés par
notre gouvernement font partie d’un projet de société où chacun fait
partie de la solution.

Vous remerciant de nous avoir écrit, nous vous prions d’agréer,
Madame, nos salutations les meilleures.



Julie Mac Murray
Attachée politique